Peur de l'inconnu

Comme je l'ai brièvement expliqué dans ma présentation, je suis en construction de moi-même.
je vais apporter quelques détails supplémentaires afin d'aboutir à ma question.
Séparée depuis 1 an 1/2 je suis toujours dans la maison dans laquelle nous avons vécu ensemble.
La maison est mise en vente, ce qui est une étape de ma construction mais aussi difficile à passer.
Je cherche une maison qui sera mon havre de paix et que c'est au moment où j'y serais que je pourrais réellement commencer à vivre cette construction.
Je pense avoir trouvé ce havre de paix. Que ce soit cette maison ou une autre, je la veux dans un endroit serein, tranquille, paisible... Petit village à la campagne.
Pourquoi cette recherche de l'éloignement ? Je pense tout simplement parce qu'au fond de moi j'ai besoin de retrouver ce que j'ai toujours laissé de côté, l'écriture que je mettais dans mes textes lorsque je faisais de la musique avec mon conjoint, le besoin aussi certainement de m'échapper, le besoin de me trouver et d'être véritablement ce que je suis à travers moi et non pour ou à travers les autres.

Mais il n'en reste pas moins que malgré cette envie et cette volonté de changer considérablement ma vie, j'ai peur de l'inconnu, peut-être peur de me rendre compte que je me suis trompée.
Comment faire pour arriver à ce que chacun de mes instants soient positifs et que ces craintes s'estompent au point de ne plus y penser.
Je crois en mon avenir et pourtant je me sens parfois submergée par cette peur de ce que je ne connais pas et cette gueule dans laquelle je me jette.

Tout d'abord bienvenue Laurence.

Il est tout à fait normal d'avoir peur quand on fait face à l'inconnu. C'est une réaction normale et saine, car elle vous invite à être vigilante devant des situations inconnues. La peur est un problème à partir du moment où elle devient paralysante et vous empêche d'agir. Si vous vous êtes "trompée", vous serez toujours à temps de changer de direction, la vie est faite d'expériences, il n'y a pas d'échec, seulement des expériences.

Vous avez pris la bonne décision il me semble en décidant d'essayer de "vous trouver vous-même" même s'il ne faut pas oublier qu'on se trouve aussi au contact des autres. Nos interactions avec les autres peut nous apprendre beaucoup sur nous-mêmes. L'important est de rester à l'écoute de ses véritables besoins, de se respecter.

Il n'est pas possible que tous vos instants soient positifs, car ainsi va la vie, il y a des moments plus ou moins agréables, mais c'est aussi - et surtout - dans les mauvais moments qu'on avance le plus, à condition d'y voir une opportunité d'apprentissage sur soi-même.

Bon cheminement !

Bonjour et merci pour cette réponse.
Je sais que tous les instants ne peuvent être positifs. J'ai 45 ans et je pense que ça fait à peu près autant de temps que j'attends cette construction.
Les traumatismes, les soucis du quotidien sont malheureusement des expériences que j'ai trop souvent rencontré. Certains ont joué vis à vis de ma dernière rupture.
j'essaie autant que possible de positiver parce que la vie à parfois le mérite d'être belle, de nous apporter du réconfort et vaut la peine d'être vécue.

Ce qui est assez dingue, c'est que du haut de mes 45 ans, j'ai peur parce que je ne sais pas ce qui m'attend, alors que j'ai toujours prôné le vécu de l'instant, le profit de celui-ci sachant que la vie peut être courte.
Chaque moment, chaque seconde est importante et je ne comprends pas pourquoi, aujourd'hui je me sens désarmée.
J'essaie au mieux de me concentrer sur d'autres choses, de sourire, de me dire que tout ira bien et, oui, vous avez raison, si je m'aperçois que je me suis trompée, alors, il me suffira de changer de direction.
Je suis dans une situation d'attente et ressens l'impression de piétiner. C'est rageant !

Merci encore pour ces mots, qui, même s'ils sont ceux que j'aurais donné à quelqu'un d'autre, m'apportent du réconfort.
A bientôt

Bonjour Laurence,

Ce n'est pas tant "ce qui va vous arriver"
qui vous fait peur, mais le "comment" vos
allez gérer ce futur.

J'exprime souvent cet aspect à mes participants
du programme sur la confiance en soi, que,
le point crucial pour ne pas avoir peur de l'avenir, c'est de
s'informer.

En effet, la majeur partie du temps quand les peurs
prennent le dessus, c'est que nous ne cherchons pas
à -- savoir --.

Il faut chercher à mettre en lumière TOUT ce qui nous fait peur.
Il faut donc alimenter votre réflexion, au-delà de la question du "ici et maintenant"
mais aussi, de voir votre futur comme un ensemble
de savoirs, de connaissances qui vous manquent aujourd'hui.

On a peur de ce que l'on ne connait pas !
On a confiance en ce que l'on sait !

En conclusion, dès que vous avez une peur,
dites-vous :

- Si j'ai une peur, c'est donc que je dois chercher
à savoir PLUS, à connaître PLUS de chose sur cela.

Vous remarquerez alors, un phénomène,
votre peur va s'évaporer. car la peur à horreur
de son ennemi ; la connaissance.

Amicalement,
Didier
http://www.confiance-en-moi.com

Merci Didier pour ces conseils.
Je prends effectivement des renseignements sur ce qui m'attend, ce que je peux trouver dans ce village où je vais nous installer.
Proche de Dreux, je pense que j'irais aussi voir ce qu'il s'y passe.
Je travaille de chez moi et aurais donc le besoin d'en sortir pour découvrir et vivre de nouvelles aventures.

En attendant, il se trouve qu'une discussion par mail avec un ami concernant mon ex conjoint hier a déclenché chez moi une montée d'adrénaline menant à la colère.
Celle-ci ne dure pas, je le sais, mais j'avoue qu'elle m'a fait le plus grand bien pour accepter le fait que le passé n'était pas que du bon, que certaines choses et évènements m'ont terriblement touché.
Le fait de faire ressurgir ces mauvais souvenirs me permet d'avancer et, je le souhaite, arrêter de fermer les yeux sur cette vie qui n'était pas qu'un conte de fée.

J'aurais aimé qu'il en soit autrement et pouvoir sincèrement oublier et pardonner mais les reproches et parfois jugements que j'entends à mon égard me font réagir et dire stop à la culpabilité et à l'acceptation des désirs des autres.
J'avais fait un travail sur moi-même et ai une tolérance assez large.

Nous les femmes fortes ne devons jamais faiblir. C'est un principe humain que je vis depuis de nombreuses années.
Un coup de mou et hop, tout le monde fuit.
Forte que nous sommes, nous réglons les problèmes et trouvons toujours la porte de sortie et hop, tout le monde revient.
C'est magique.

Aujourd'hui, je prends une décision qui est celle de partir d'une maison dans laquelle traînent des souvenirs depuis ma rupture d'il y a un an 1/2.
Je ressens le besoin d'enfin choisir le lieu de ma future vie... Reproches... Tant pis. C'est là que mon petit diable en colère réagit et me dit de fermer les écoutilles !
Je vais retrouver ma sérénité. Je vais retrouver la confiance en moi et suivre vos conseils.
Il n'y a aucune raison que la suite se passe mal, il me suffit effectivement d'avoir pleinement confiance en moi, dans mes décisions et dans mes actes.

Merci encore
Laurence

Je viens de recevoir l'un de vos mails concernant le calme intérieur.
Bel hasard pour son arrivée.
Je suis pour la paix intérieure et cependant, j'ai écris au-dessus que la colère m'avait ouvert l'esprit.
Je sais que la colère est le résultat d'une incapacité à gérer une situation.
En général, lorsque je le suis, c'est contre moi, contre les idioties de mes pensées et/ou de mes actes.
Mes pensées actuelles sont trop souvent tournées vers une rupture dont je n'arrive pas à faire le deuil.
Et là, contre moi, ma colère s'active.

Mon déménagement et changement de vie, je le sais, transformeront bien des choses et me permettront alors une vie que je souhaite plus sereine.
Reste l'attente parfois un peu pesante de ce changement et l'incapacité réelle de pouvoir faire avancer les choses plus rapidement.

Un peu de méditation ne devrait pas me faire de mal